Musée_du_Louvre |
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LatitudeLongitude | Non renseigné ( ) |
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Pays | France |
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Région | Île-de-France |
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Ville | Paris |
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Collections | Antiquités orientales Antiquités égyptiennes Antiquités grecques Antiquités étrusques Antiquités romaines Arts de l'Islam Sculptures Objets d'art Peintures Arts graphiques |
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Nombre d’oeuvres | 35 000 en exposition 300 000 au total |
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Superficie | 160 106 m² |
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Date d’ouverture | 1793 |
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Nombre devisiteurs / an | 6 894 000 (2004) 7 553 000 (2005) 8 348 000 (2006) |
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Adresse | Palais Royal Musée du Louvre 75001 Paris |
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Site officiel | www.louvre.fr |
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Voir aussi : Musée - Musées du monde | v · d · m |
Le musée du Louvre est le plus grand Musée parisien par sa surface (160 106 m² dont 58 470 consacrés aux expositions). Situé au coeur de la ville de Paris, entre la rive droite de la Seine et la Rue de Rivoli, dans le Ier arrondissement, le bâtiment est un ancien palais royal, le Palais du Louvre. La Statue équestre de Louis XIV constitue le point de départ de l'Axe historique, mais le palais n'est pas aligné sur cet axe. C'est l'un des plus anciens musées et le troisième plus grand au monde en terme de superficie. Le Louvre possède une longue histoire de conservation artistique et historique de la France, depuis les rois Capétiens jusqu'à nos jours.
Musée universaliste, le Louvre couvre une chronologie et une aire géographique larges, depuis l'antiquité jusqu'à 1848, de l'Europe occidentale jusqu'à l'Iran, via la Grèce, l'Égypte et le Proche-Orient. A Paris, la période postérieure à 1848 pour les arts européens est prise en charge par le Musée d'Orsay et le Centre Pompidou, alors que les arts asiatiques sont exposés à Guimet. Les arts d'Afrique, d'Amérique et d'Océanie prennent quant à eux place au musée du quai Branly, mais une centaine de chefs d'oeuvres sont exposés au pavillon des sessions. Les oeuvres sont de nature variée : peintures, sculptures, dessins, céramiques, objets archéologiques et objets d'art... Parmi les pièces les plus célèbres du musée se trouvent le Code d'Hammurabi, la Vénus de Milo, La Joconde de Léonard de Vinci, et La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix. Le Louvre est le musée le plus visité au monde, avec 8,3 millions de visiteurs en 2006.
Le palais royal
À l'origine du Louvre il y a un
Château fort, la Grosse tour du Louvre, érigé par le roi Philippe Auguste en
1190. L'une de ses principales missions est la surveillance de l'aval de la
Seine, l'une des voies traditionnelles des invasions et razzias depuis l'époque des
Vikings. Avec le transfert des biens de l'
Ordre du Temple à l'
Ordre de l'Hôpital, le Trésor royal précédemment conservé au Temple de Paris est transporté en
1317 au Louvre.
Charles V fait du château une résidence royale.
Devenue obsolète, la Grosse tour est détruite par François Ier en 1528 et en 1546 commence la transformation de la forteresse en résidence royale luxueuse. Ces travaux sont conduits par Pierre Lescot et se poursuivent sous le règne d'Henri II et de Charles IX. Deux nouvelles ailes sont alors adjointes au bâtiment.
En 1594, Henri IV décide d'unir le palais du Louvre au Palais des Tuileries construit par Catherine de Médicis : c'est le « Grand Dessein », dont la première étape est la Grande Galerie qui joint le pavillon de Lesdiguières (en l'honneur de François de Bonne, baron de Champsaur, dernier Connétable de France et premier duc de Lesdiguières) au pavillon de La Trémoïlle (en l'honneur d'Henri de La Trémoïlle (1598-1674), Mestre de camp de la cavalerie légère de France).
La Cour Carrée est édifiée par les architectes Lemercier puis Le Vau sous le règne de Louis XIII et Louis XIV, quadruplant la taille de l'ancienne cour de la Renaissance. La décoration et l'aménagement du palais sont alors dirigés par des peintres comme Poussin, Romanelli et Le Brun. Mais tout ceci est brutalement interrompu lorsque Louis XIV choisit Versailles comme centre du pouvoir et résidence royale en 1678. Le Louvre reste alors longtemps tel quel. Ce n'est qu'au XVIIIe siècle que de nouveaux projets, menés notamment par Gabriel et Soufflot, viennent continuer et achever le « Grand Dessein ». Un de ces nouveaux projets est celui de transformer le Louvre en musée. Il prend naissance sous Louis XV mais n'aboutira véritablement qu'avec la Révolution.
Historique du musée
Les débuts
Tout commence par une exposition des plus beaux tableaux de la collection royale, qui se tient au
Palais du Luxembourg de
1750 à
1785 et qui connaît un énorme succès. Le marquis de Marigny, directeur général des
Bâtiments du Roi, et son successeur le comte d'Angiviller élaborent alors le projet de faire du Louvre un musée permanent. Le projet se transforme en loi le
6 mai 1791, et le
10 août 1793 a lieu l'inauguration du nouveau musée, créé d'abord comme lieu de formation pour les artistes de l'époque qui étaient les seuls, jusqu'en 1855, à pouvoir y entrer en semaine, le public n'étant admis que le dimanche. Sous l'
Empire, le Louvre prend le nom de
musée Napoléon. Dominique-Vivant Denon en est le premier directeur ; il en fait le plus grand des musées du monde et il préside à son démantèlement lors de la chute de l'Empereur (en deux temps). Le musée est agrandi par
Percier et Fontaine, qui construisent l'aile de la rue de Rivoli.
D'autres transformations ont lieu sous
Napoléon III et notamment la réalisation du
grand dessein. Mais en
1871 le musée est incendié lors de la Commune, et l'architecte
Hector-Martin Lefuel doit reconstruire une partie des bâtiments. Les
Tuileries ne seront jamais reconstruites, et après plusieurs années de délibération, les ruines sont rasées en
1882.
Le Grand Louvre
Article détaillé : . Sous le premier mandat de
François Mitterrand, la décision est prise de redonner au musée l'aile Richelieu qui abrite le ministère des Finances (qui sera relogé dans un nouveau bâtiment à Bercy). D'importants travaux sont alors réalisés sous la direction de
Ieoh Ming Pei, le musée est réaménagé et considérablement agrandi. La construction d'une nouvelle entrée en forme de
pyramide transforme l'aspect extérieur du musée.
Historique des acquisitions
Le musée s'est d'abord constitué grâce aux collections royales, essentiellement des tableaux (environ 2 500 à la mort de
Louis XVI). Ces collections avaient pour l'essentiel été rassemblées par François Ier (nombreux tableaux italiens) et par
Louis XIV (commandes, achats divers, notamment les 200 tableaux du banquier
Everhard Jabach). On ajoutera aux tableaux les joyaux de la Couronne, qui firent partie du musée dès sa création, et bon nombre de sculptures provenant du musée des Monuments français ou de saisies révolutionnaires.
Puis viennent les diverses saisies effectuées en Europe pendant les guerres napoléoniennes, et les nombreux objets provenant de fouilles effectuées en Égypte ou au Moyen-Orient. À quoi il faut ajouter les importants dons et legs faits au musée, par exemple la collection Edmond de Rothschild, et de nombreux achats tout au long des XIXe et XXe siècles.
Autrement dit, des oeuvres de provenances diverses. Au niveau des tableaux les plus connus, La Joconde (Léonard de Vinci) ou la Belle Jardinière (Raphaël) faisaient partie de la collection de François Ier (il acquit la Joconde en 1519). Les Noces de Cana (Véronèse) proviennent du pillage d'un couvent à Venise en 1798. Le Jeune Mendiant (Murillo) a été acheté par Louis XVI en 1782. La Dentellière (Vermeer) ou le célèbre Autoportrait au chardon (Dürer) ont été achetés par le musée respectivement en 1870 et en 1922. Enfin, le Christ en croix du Greco n'a rien coûté au musée, qui l'a récupéré au palais de Justice de Prades (Pyrénées-Orientales) en 1908.
Les deux statues les plus célèbres du musée sont la Vénus de Milo, découverte en 1820 et acquise la même année par l'ambassadeur de France auprès du gouvernement turc, et la Victoire de Samothrace, qui fut découverte en morceaux en 1863 sur l'île de Samothrace par Charles Champoiseau, archéologue et vice-consul de France à Andrinople.
Principales acquisitions récentes
- Bord de mer au clair de lune de Caspar David Friedrich. Acquis en 2000 grâce à un don de la Société des amis du Louvre.
- Buste de Charles X d'après François-Joseph Bosio. Don de MM. Bernard Dragesco et Didier Cramoisan en 2000.
- Diadème de la duchesse d'Angoulême (1819 - 1820) par les frères Frédéric et Évrard Bapst. Acquis en 2002 grâce aux Fonds du patrimoine.
- Le chat mort de Théodore Géricault. Acquis en 2003 grâce à un don de la Société des amis du Louvre.
- Tête de cheval, marbre grec du VIe siècle av. J.-C. Acquis le 7 octobre 2004.
- Portrait de Ferdinand-Philippe d'Orléans, duc d'Orléans (1842) de Jean-Auguste-Dominique Ingres. Acquis en 2006 grâce au mécénat d'entreprise du Groupe Axa.
Direction du musée
Conservateurs
Présidents
Les différentes collections
Le musée du Louvre compte actuellement différentes collections très riches d'oeuvres d'art provenant de civilisations, de cultures et d'époques variées. Il est riche d'environ 300 000 pièces, dont 35 000 sont exposées, le reste étant composé essentiellement de dessins qu'il est impossible de montrer plus de trois mois consécutifs pour des raisons de conservation, d'oeuvres secondaires, en mauvais état, ou de séries archéologiques.
Antiquités orientales
Le département des Antiquités orientales conserve des objets provenant d'une région située entre l'actuelle
Inde et la
Mer Méditerranée.
Depuis le Néolithique, de nombreuses civilisations se sont succédé dans cette région, où l'on voit notamment apparaître une administration politique, militaire et religieuse. C'est également le berceau de l'écriture, qui fait son apparition vers -3300 à Uruk, en Mésopotamie.
Le musée du Louvre compte trois collections relevant de ce département, qui sont réparties selon des ensembles géographiques et culturels:
Arts de l'Islam
Ce département, créé en août 2003, regroupe les collections provenant d'une aire située entre l'
Espagne et l'
Inde et datant des origines de la civilisation Islamique (
622) jusqu'au XIX
e siècle.
Ce département regroupe plusieurs joyaux de l'art islamique : la Pyxide d'al-Mughira, une boîte en ivoire espagnole datée de 968, le plat au paon, une importante céramique ottomane, et surtout le baptistère de saint Louis, une des pièces les plus célèbres et les plus énigmatiques de tout l'art islamique, créée par Muhammad ibn al-Zayn au début du XIVe siècle. Il est aussi remarquable par l'important matériel provenant des fouilles de Suse (Iran), auxquelles le musée a participé.
Le musée devrait bientôt doubler l'espace muséographique accordé aux arts de l'Islam pour y présenter au moins 3000 oeuvres.
Antiquités égyptiennes
Le département des Antiquités égyptiennes fut créé le
15 mai 1826 par ordonnance royale de
Charles X. Il fit de Jean-François Champollion, qui venait d'acquérir la collection du consul britannique Salt (4 000 pièces), le conservateur de ce qu'on appelait alors le Musée égyptien. Celui-ci fut installé dans l'aile sud de la cour Carrée et aménagé avec l'aide de l'architecte Fontaine. Les peintures des plafonds sont dues à François-Édouard Picot (
L'Étude et le Génie des arts dévoilant l'Égypte à la Grèce) et
Abel de Pujol (
L'Égypte sauvée par Joseph).
La collection a été considérablement agrandie par Mariette, avec plus de 6 000 objets rapportés des fouilles du Serapeum de Memphis. Les autres objets viennent de fouilles opérées par l'Institut français du Caire, d'un fonds provenant du musée Guimet (1948) et de divers achats.
Actuellement, les Antiquités égyptiennes sont réparties sur trois étages : à l'entresol, l'Égypte romaine et l'Égypte copte ; au rez-de-chaussée et au premier étage, l'Égypte pharaonique.
Antiquités grecques, étrusques et romaines
Le département se répartit sur trois étages : à l'entresol la Grèce préclassique ; au rez-de-chaussée la Grèce classique et hellénistique, ainsi que les Antiquités étrusques et romaines ; au premier étage, auquel on peut accéder par l'escalier Daru où trône la Victoire de Samothrace, les céramiques grecques, les terres cuites, les bronzes et les objets précieux.
Il faudra également retenir une des « stars » du musée : la Vénus de Milo, portant son nom de l'île de Milos où elle a été retrouvée. Elle est désormais exposée dans une salle garnie de marbres.
Sculptures
À ses débuts, le musée n'exposait que des sculptures antiques, les seules exceptions étant les deux statues d'esclaves de
Michel-Ange. Il faut attendre
1824 pour que soit ouverte la
galerie d'Angoulême, avec cinq salles consacrées aux oeuvres allant de la Renaissance au
XVIIIe siècle. À partir de
1850 on y ajoute la sculpture médiévale, mais ce n'est qu'en
1893 que le département des Sculptures devient autonome et cesse d'être rattaché à celui des Antiquités.
Parmi les modifications récentes, on notera le regroupement de toutes les statues créées pour le parc de Marly, en particulier les grandes statues équestres dues à Antoine Coysevox et à Guillaume Coustou.
Objets d'art
L'un des départements les plus riches du musée, constamment agrandi par des donations et des achats. On y trouve des bijoux, des statuettes et des bibelots, mais aussi des meubles et des tapisseries. Les objets couvrent une période allant du haut Moyen Âge au milieu du
XIXe siècle.
Peintures
Le département des Peintures compte à ce jour environ 6000 tableaux couvrant une période qui va du Moyen Âge jusqu'en
1848. À de rares exceptions près, les oeuvres postérieures ont été transférées au
Musée d'Orsay lors de sa création (
1986). Dès
1794, la collection a été répartie par écoles nationales, et cette organisation des collections a des détracteurs. Ainsi les primitifs italiens sont au premier étage, non loin des grands tableaux français de l'école romantique, tandis que les primitifs français sont au second étage, juste à côté de la peinture hollandaise du
XVIIe siècle. Mais, quelles que soient les réserves qu'on puisse faire, c'est une succession de chefs-d'oeuvre qui défilent devant les yeux des visiteurs.
Arts graphiques
Le département des Arts graphiques est aujourd'hui riche de plus de 130 000 pièces. Il regroupe trois fonds différents :
- Le Cabinet des dessins, constitué au départ par l'ancienne collection des rois de France, constamment agrandi par la suite par des saisies et des donations.
- La Chalcographie, qui conserve quelques 14 000 cuivres gravés avec en particulier les cuivres provenant du Cabinet des planches gravées du roi. Des tirages papier obtenus avec le cuivre original peuvent être commandés pour près de 600 planches.
- La collection Edmond de Rothschild, offerte au Louvre en 1936, avec environ 40 000 estampes, 3 000 dessins et 500 livres illustrés.
Vu le nombre des pièces et la fragilité du papier à la lumière, il est impossible d'exposer de façon permanente l'ensemble des documents. Ceux-ci peuvent être vus soit dans des expositions temporaires, soit dans la salle de consultation. De plus, un grand effort de Numérisation a été accompli.
Histoire du Louvre et Louvre médiéval
Diverses salles sont consacrées à l'histoire du Louvre. Elles se trouvent à l'entresol (aile Sully) mais sont rarement ouvertes au public.
Art et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques
Présentée depuis l'an 2000, cette collection regroupe cent objets d'art, principalement des statues, sélectionnés par Jacques Kerchache. Exposée au Pavillon des Sessions, elle a vocation à être une ambassade permanente au Louvre du Musée du quai Branly, inauguré en juin 2006.
Activités du musée
Le Louvre propose de nombreuses expositions temporaires, dont beaucoup permettent de mettre en valeur les objets d'art ou les dessins qui ne sont pas en exposition permanente. Les expositions temporaires sont en grande partie financées par des entreprises : en 2004, l'exposition consacrée au maître de l'École de Fontainebleau
Le Primatice a reçu le soutien financier de la société
Morgan Stanley. D'autres part, le site web du Louvre a été soutenu par
Accenture, Blue Martini et le
LCL. Le musée a également signé un accord avec le
High Museum of Art d'
Atlanta aux
États-Unis qui permet au musée américain d'exposer pendant trois ans 142 oeuvres du Louvre. Des projets culturels et scientifiques sont également en cours entre les deux musées.
Le musée propose aussi des visites-conférences et des ateliers pour les adultes et les enfants, et plus généralement un important programme d'actions éducatives. Le Louvre dispose pour cela d'outils performants dont un auditorium où se déroulent des conférences, des débats, des séances de lecture ou des concerts.
Pour 2002, le musée a reçu 5 707 559 visites:
- 3 351 539 visites payantes (58,7%)
- 550 846 visites d'abonnés (9,6%)
- 1 805 174 visites gratuites (31,7%)
Pour cette même année le musée a dépensé 73 530 000 € hors salaire des personnels permanents, pour des recettes de 90 380 000 € (dont 57,8% sous formes de subventions). En 2006, le budget annuel était de 186 millions d'euros ; 60% des recettes proviennent des subventions publiques et 40% des ressources propres (billets, Mécénat et dons privés).
Depuis janvier 1996, l'entrée au musée du Louvre est gratuite pour tous le 1er dimanche de chaque mois. Cette mesure a permis ainsi de faire revenir au musée, les visiteurs « nationaux »; en effet, ce dimanche gratuit est le seul jour dans le mois où les visiteurs étrangers sont minoritaires au Louvre.
Depuis le premier septembre 2004, l'entrée du Louvre est devenue payante pour les enseignants (sauf pour ceux qui amènent des élèves qui payent ou pour ceux qui payent un abonnement), les artistes français qui ne sont pas membres de la Maison des Artistes et les artistes étrangers. En revanche, les employés de Total, entreprise mécène du musée du Louvre qui a financé la restauration de la Galerie d'Apollon, ont un accès gratuit et illimité.
Le Louvre dans la littérature, le cinéma, et les jeux vidéo
Littérature
- L'Assommoir, roman d'Émile Zola (1877), comporte une célèbre visite du Louvre, effectuée lors du mariage de Gervaise et de Coupeau. La noce déambule dans les couloirs et les escaliers et finit par se perdre, sous le regard amusé des gardiens et des autres visiteurs.
- The Da Vinci Code, roman de Dan Brown (2003), adapté au cinéma par Ron Howard.
Cinéma
Jeux Vidéos
- Louvre :l'ultime malediction, Jeu vidéo développé par Index+ ,où une jeune femme du nom de Morgane doit retourner dans le passé du Louvre pour accomplir la mission que son père n'a pas pu reussir, et en est mort.
Musée dépendant de l'établissement public administratif du Louvre
Le musée national Eugène-Delacroix est désormais rattaché au musée du Louvre, bien qu'étant dans un bâtiment différent. Étant trop modeste pour être à lui seul un établissement public, la solution juridique la plus simple qui ait été trouvée a été d'en confier la gestion au Louvre. La conservatrice du musée est Arlette Serullaz.
Le Louvre-Lens
Pour des raisons politiques (décentralisation), Jean-Pierre Raffarin et Jean-Jacques Aillagon, alors Premier Ministre et Ministre de la Culture, ont décidé de créer une antenne du Louvre en Province. Six villes étaient candidates à cette implantation,
Amiens,
Arras,
Boulogne-sur-Mer,
Calais,
Lens et
Valenciennes. Le
29 novembre 2004, lors d'une visite à Lens, le
Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a fait connaître le choix de cette ville.
Le projet, dont la maîtrise d'oeuvre a été confiée au cabinet japonais d'architecture Sanaa de Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa, devrait se concrétiser en 2010 par l'ouverture d'un nouvel établissement capable de recevoir entre 500 et 600 pièces majeures, en alternance avec le musée parisien. Il devrait accueillir 500 000 visiteurs par an.
Article détaillé : .
Article détaillé : .Dans le cadre de la création d’un district culturel sur l’île de Saadiyat, ou « île du bonheur » à Abou Dabi, le gouvernement des Émirats arabes unis s’est tourné vers la France pour la réalisation et le développement d’un musée universel. Le projet architectural a été confié à Jean Nouvel, concepteur du musée du quai Branly. Les deux pays ont signé, le 6 mars 2007 un accord à ce sujet, qui organise cette opération de coopération culturelle sur 30 ans et prévoit que le musée portera le nom de Louvre Abou Dabi.
La France est chargée d’une mission de conseil dans les domaines de la conception et la réalisation du bâtiment et est chargée de l’élaboration du projet scientifique et culturel du musée. A partir de l’ouverture du musée et pour les dix années suivantes, le Louvre Abou Dabi recevra en prêt des oeuvres issues des collections françaises (300 dans les premières années, puis 250 et 200). De même, pendant quinze ans, la France fournira annuellement au Louvre Abou Dabi quatre expositions. Enfin elle aidera le musée à se constituer une collection propre destinée à remplacer les oeuvres prêtée par les musées français.
Les Émirats arabes unis se sont engagés à verser des contreparties d’environ un milliard d’euros sur trente ans, qui bénéficieront au musée du Louvre et aux autres musées partenaires de l’opération. Pour mettre en oeuvre cet accord de coopération culturelle, la France a créé une structure spécifique, l’Agence France-Muséums dont sont actionnaires quelque douze des principaux établissements culturels français.
Polémiques
Dans le Monde daté du 13 décembre 2006, un article signé par Françoise Cachin, ancienne directrice des musées de France, Jean Clair et Roland Recht, critique violemment la politique commerciale de certains musées français, particulièrement les prêts payants du Louvre à Atlanta et surtout la création du "Louvre Abu-Dhabi".4 Leur position a rencontré un large écho chez les professionnels de l'art. Une pétition
[#], parue dans La Tribune de l'Art, a été signée par plus de 5000 personnes. Elle a reçu pendant un temps une certaine couverture médiatique5. En réponse à cette polémique, Jack Lang, dans un article paru dans le Monde du 31 janvier 2007, a pris position en faveur du projet.
Galerie
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[image] [image] [image] Notes et références
Voir aussi
Liens externes